M. Wolfers, Le Soleil de la Victoire, 1930-31
Contrairement
à un certain nombre d'auteurs, l'envie d'écrire ne me titillait
absolument pas jusqu'à une date récente. Le virus de l'écriture est venu
peu après mon engouement soudain pour un genre littéraire : la
science-fiction. Cet attrait pour la science-fiction - et l'anticipation
en particulier - date de la fin de l'année 2005 et fait suite à un
dépouillement de revues scientifiques dont mes parents comptaient se
débarrasser.
Au fil de mes lectures, il m'a paru évident qu'il y
avait matière à créer un univers futuriste. Ce monde imaginaire serait
bien sûr parsemé de nouveautés technologiques mais aussi et surtout
habité par des êtres humains ordinaires, avec leurs idées, leurs
souhaits et leurs préoccupations.
L'intrigue de mon récit allait,
quant à elle, être axée autour de deux questions qui me passionnent :
d'abord, comment les hommes du passé, du présent et du futur ont-ils
perçu / perçoivent-ils / percevront-ils leur passé, leur présent et leur
avenir ? Ensuite, comment se comportent les êtres humains quand
intervient un changement radical dans leur environnement coutumier ?
C'est en ne cessant d'avoir ces deux questions en tête que s'est
construit La nouvelle résilience, roman dont l'action se déroule en partie à Lille, cœur d'une région qui m'est chère.
Imaginer
le passé a été une de mes principales activités au cours de mes études
universitaires. Il me restait à imaginer l'avenir. Après un laps de
temps nécessaire au mûrissement du projet et à l'acquisition d'une
culture minimale en matière de littérature de science-fiction, la
rédaction de l'œuvre pouvait commencer...
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